Lors que l’on commence à intéresser au cigare, il est toujours préférable de commencer avec méthode. Certaines règles sont à respecter si vous souhaiter profiter pleinement de ce moment.
Peu importe le moment de la journée, un cigare de haute facture se choisit d’après des règles éprouvées.
Attestez aussi de sa souplesse : pas de petit craquement à l’oreille (cela indique une sécheresse) et à l’inverse un cigare trop mou sera, lui aussi, désagréable à fumer : trop humidifié, il devient difficile de combustion, âpre et piquant (vapeurs d’eau surchauffées).
La découpe de la tête et la « mise à feu »: ici, plusieurs écoles.
L’une d’elle est partisane de l’allumage tête fermée qui consiste à démarrer votre cigare sans en découper la tête. J’y voit l’avantage de passer directement à la pleine saveur, en évitant les particules irritantes ( inévitables lors d’un allumage classique ). Par contre, il n’est pas possible de déguster votre cigare à cru . Un mauvais point, à plus forte raison si vous fumez une belle « pièce » pour la première fois.
Une autre méthode nous indique ceci : coupez la tête (l’incision se doit d’être nette), approchez le pied du cigare à 1 cm environ d’une flamme neutre de toute odeur (sont à proscrire la bougie, les allumettes soufrées, et les briquets à essence car le tabac a la capacité d’absorber les odeurs l’environnant).
Faites lentement tourner la vitole tout en tirant de petites bouffées. Après avoir vérifié que le pied se consume sur tout son diamètre, commencez votre dégustation . Espacez vos tirages afin d’éviter toute agression de vos muqueuses et surtout profitez du moment.
Un point à souligner, si vous deviez fumer plusieurs cigares dans une même journée, respectez la montée en puissance : du plus doux au plus fort, sinon le risque de cannibalisation d’un arôme corsé sur un léger sera inévitable.
Et enfin le dernier point, qui ne peut avoir de chronologie exacte tant il est important : l’humidification et la conservation de nos chères vitoles.
Rien ici n’est à négliger, le matériel employé (humidificateur professionnel ou cave de cèdre), le type d’humidifiant (eau du robinet, déminéralisée ou solution tensio-active ), le lieu où seront entreposés les cigares (bureau, salon, restaurant,…). Tout le monde ne peut, évidemment pas, s’équiper d’un matériel professionnel. Mais quel plaisir de pouvoir disposer chez soi, à son bureau, de ses pièces favorites et pourquoi pas de les présenter à ses convives élégamment.
Les points techniques sont simples : une tranche hygrométrique comprise entre 65 et 75%, et une température sans trop de variante entre 18 et 20 °C. Il faut aussi une neutralité dans les divers matériaux des humidors : à savoir une essence de bois intérieur peu parfumée, laissant les cigares respirer et maintenant un bon taux d’hygrométrie. Lourd cahier des charges que comble à merveille le cèdre.
Règle importante : le cigare a la capacité d’absorber les odeurs l’environnant, donc pas de légume dispensant de l’eau, ni de bac à réfrigérateur (où le froid est sec…), pas d’eau minérale (Problème de dépôts).
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